• Ce soir, mon écrit portera simplement sur le pouquoi (explication) de mon titre. Je n'ai pas envie de me questionner ou de faire un bilan de ma vie. J'ai surtout besoin d'écrire ce qui m'arrive et cela peut facilement s'expliquer (brièvement) en deux mots : regrets et incompréhension.

    J'ai relu mon écrit de vendredi dernier. J'y écrivais que je voulais être seule, vivre ma vie d'une manière différente et choisir ma destinée. Et bien, le lendemain de cet écrit, j'étais dans les bras d'Éric, mon amoureux bafoué. Et vous savez quoi ? Je crois sincèrement que c'est lui ma destinée.

    J'ai peur de l'amour. J'ai peur de l'avenir. Bref, j'ai peur de tout. Et maintenant, j'ai des regrets. Regrets d'avoir été voir ailleurs, de l'avoir trahi (dans tous les sens du terme). J'ignore pourquoi j'ai fait ça. Chaque soir, lorsque je me retrouve seule face à moi-même, j'ai des remords qui me tordent le coeur. Plus que tout, j'aimerais revenir en arrière pour pouvoir refaire les gestes, pour agir avec la conscience que j'ai en ce moment. Parce qu'en seulement une semaine, j'en ai réalisé des choses. Pourquoi craindre de gâcher mon avenir avec un homme dont je suis amoureuse ? Ma relation avec Éric ne devrait pas être aussi compliquée : ça devrait être simple et je sais que c'est moi qui la complique. Plus que tout maintenant, je peux avouer que c'est moi qui rend les choses difficiles entre Éric et moi. Sans énumérer tous les comportements que je devrais changer, j'ai une grande part de responsabilités dans nos problèmes : mes crises ne sont pas justifiées (ce sont des crises d'enfant gâtée), mes comportements changeants à son égarts ne sont pas corrects ... Bref, avec les regrets, je sais maintenant qu'on réalise pleins de choses. Je sais que mon erreur est irréparable et que l'avouer serait mettre fin à ma relation avec l'homme que j'aime. Alors, que dois-je faire ?

    Et puis, dans tous ça, il y a l'incompréhension. Pourquoi ce désir de liberté alors que je suis en amour ? Pourquoi me détacher d'un homme qui m'adore ? Pourquoi vouloir vivre autre chose alors que je vis un amour fort et passionné ? Je ne comprend pas mes agissements.

    Tout ce que je veux, c'est être avec mon amoureux. Mon désir de liberté est là mais lorsque celui que j'aime est loin de moi, je ne respire plus. J'ai mal au coeur, à l'âme... Et j'ai commis le geste impardonnable ! Je suis vraiment pathétique et je ne mérite pas son amour. Pourtant, c'est ce que je désire par dessus tout.


    votre commentaire
  • Si j'ai décidé d'agir à l'encontre de mes valeurs, c'est parce que j'étais sous les effets de la boisson. J'avoue que j'y ai été un peu fort mais il fallait que je le fasse : ça devait arriver un jour ou l'autre. Il fallait que ça se passe pour que je me détache de lui (mon amour), pour ce que j'ai à accomplir seule, je l'accomplisse. Et ce matin, j'avais quelques regrets, c'est vrai. Seulement, après mûres réflexions, je me suis aperçu qu'au fond de moi-même, c'était ce que je voulais. Il est temps pour moi de poursuivre mon chemin seule. À partir d'aujourd'hui, je suis seule avec moi-même.

    Et pour une première fois depuis un an et des poussières, je n'entrevois pas l'avenir avec pessimiste et négativité. S'il n'y a pas si longtemps, j'avais de la difficulté à me projeter seule dans l'avenir et à prendre le tout du bon côté, tout est maintenant différent. J'ai vraiment envie de m'accomplir toute seule. Jadis, je voulais à tout prix un homme pour m'aimer, pour être à mes côtés. Je l'ai trouvé et j'ai vécu une merveileuse romance. Cette romance, j'aurais pu la poursuivre beaucoup plus longtemps mais le coeur n'y était plus. Chaque jour, je me battais contre mon désir de fuir, de prendre la clé des champs de cette relation remplie d'amour et de passion. Plusieurs diront que je suis cinglée d'avoir tout fait pour me séparer, me détacher de lui alors que nous avions une belle complicité amoureuse et que la flamme brûlait toujours. Mais à 20 ans, je n'ai pas le courage d'affronter un si grand amour. Je n'ai pas la force de faire tous les sacrifices que ça comportent. Des moments d'amour et de tendresse, j'en ai eu des dizaines avec Éric. Et même si c'est lui qui a mis fin à la relation à la suite de mes déboires, je ne lui ai pas encore dit que je l'avais triché avec un autre.

    Le plus pire, c'est que je pensais à lui lorsque j'ai fait l'acte avec l'autre. Je n'arrêtais pas de songer à nos souvenirs, à tout l'amour que je ressentais pour cet homme. Mais, ce matin, j'ai eu un signe de reprendre le contrôle de ma vie. J'ai peur d'avance, de foncer. Mon coeur est en amour mais il est malheureux. Je ne me sens pas bien dans sa relation qui évolue sous le signe de l'amour avec un grand A. Je suis pas prête à m'engager avec tout le sérieux que ça implique. Si j'ai longtemps voulu des fiançailles et une preuve d'engagement, je ne réalisais pas la signification réellle d'une telle demande. Dès que j'ai eu la bague au doigt, j'ai tout de suite voulu la retirer parce que je me sentais prise au piège, privée de ma liberté.

    Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas demandé ce que je voulais vraiment. Et pourtant, au fond de mon coeur, je savais ce que je désirais. Seulement, j'étais tellement empreingnée dans cette relation (avec tout mon coeur et ma vie) que je n'avais pas la volonté du courage de me retirer. Je ne trouvais pas les mots et puis, j'avais encore bien trop de forts sentiments pour Éric. Mais aujourd'hui, tout est différent. Il s'est produit une série d'évènements qui font que je me suis détachée et que même si je suis encore amoureuse de lui, je suis capable de vivre avec l'idée d'être seule.

    Être seule avec moi-même, ça représente un réel défi pour moi. Ça implique de trouver ma voix, de poursuivre seule mon chemin. Avec Éric, j'avais une belle routine : sorties, petites soirées à faire l'amour, hockey le samedi soir. C'était un "pattern" dans lequel je me sentais bien mais encore là, le coeur n'y était pas : je me retrouvais toujours à rechercher la bisbille parce qu'inconsciemment, je voulais m'évader pour faire un bout de chemin tout seule. Et puis, à Noël, il y a eu une première rupture. Seulement, j'ignore pourquoi je suis revenue. J'étais prête et concentrée pour vivre autre chose mais il semble que j'avais encore quelque chose à vivre avec lui. Mais aujourd'hui, j'ai vraiment le désir de poursuivre mon chemin seule, pour de bon. Je suis seule avec moi-même et j'aime passionnément un homme qui m'adore aussi. Ça fait peut-être étrange à écrire mais c'est la vérité. Ça me représente tellement bien en plus ! Je recherche toujours les émotions les plus vives : lorsqu'il n'y a plus de "challenge", je me lasse assez facilement.

    Pour une rare fois de ma vie, j'ai décidé de ne pas marcher simplement où la vie me mène : j'ai pris la décision de choisir un chemin que j'ai dessiné. Peut-être que je fais la pire erreur de ma vie : peut-être aussi que c'est la meilleure décision que je ne pouvais prendre. Tout ce que je sais c'est que j'assume le fait d'être seule car c'est vraiment ça que je veux.

    Je sens que je vais vivre de belles choses, même si je suis seule avec moi-même. Ginette, j'espère que tu m'aideras. Depuis presqu'un an, tu es là pour moi et dans ce nouveau départ, j'espère que tu m'accompagneras. Parles à Michel de moi : j'ai besoin de son aide également car maintenant, je suis seule avec moi-même.


    1 commentaire
  • Nos aînés disent souvent qu'à 20 ans tout est permis : folies, voyages, amour passionné ... Dans les livres, les magazines, les journaux, on dit que c'est à 20 ans qu'on doit partir, vivre le plus de choses possibles. Bref, à les entendre parler, les doyens de cette société moderne s'entendent tous pour affirmer que nous devrions vivre à 100 km/h lorsqu'on a 20 ans parce que tout est pardonnable à cet âge. Mais pour une jeune de 20 ans comme moi, il est très difficile de se définir et de choisir sa destinée lorsqu'on a 20 ans. J'ignore si je suis la seule dans cette situation mais j'essaie d'équilibrer ma vie de jeune adulte afin d'expérimenter le plus de choses possibles. Pourtant, je ne connais rien du monde et de ses beautés. Je me sens comme une petite fille prise entre l'enfance et l'adolescence. Si c'est à 20 ans qu'il faut tout vivre, pourquoi ne suis-je pas capable de partir et tout laisser tomber ? Pourquoi suis-je déchirée entre l'amour et une vie sans attache ?

    Je suis une femme qui croit beaucoup au destin : je vais là où la vie me mène. Je n'ai jamais pris de décisions personnelles et cruciales dans ma jeune vie : soit je suis influencée, soit c'est le destin qui frappe et je m'adapte. Je n'ai jamais réellement pris en main ma vie, mis à part ce que je voulais faire professionnellement. À part le mes études et le domaine dans lequel j'évolue, je n'ai posé aucune action réfléchie et dangereuse. J'ai toujours suivi le chemin de ma vie, comme s'il était déjà tracé d'avance. J'ai souvent cru que j'étais bien née et que ma vie allait se dessiner toute seule, sans que je n'aie réellement à intervenir. Après une année à l'extérieur, je suis revenue chez mes parents pour étudier et économiser, avec la ferme intention de vivre à fond une histoire d'amour qui me faisait vibrer. Je suis comme ça : une rêveuse, une passionnée de l'amour. J'avoue que je ferais pas mal de choses par amour pour une personne. J'ai tellement passé de temps seule, à attendre qu'un homme m'aime, que je me suis promis fidélité et passion jusqu'au bout : j'allais écouté mon coeur pour chaque homme qui allait me faire vibrer. Si j'ai commis plusieurs bévues, j'en ri aujourd'hui et je ne regrette rien. Et puis, pour l'histoire d'amour que je suis en train de vivre présentement, je me suis jetée les yeux fermés, avec le coeur entre les mains et la tête dans les nuages. Des regrets à avoir ? Pas du tout. Les querelles et les différents, il y a en a eu mais l'amour et la passion effacent absolument tout.

    La vie m'a fait de beaux cadeaux jusqu'à maintenant. Je lui ai toujours fait confiance : je lui ai toujours ouvert mon coeur, sans frontière. Mais je sens que je suis rendu à un point décisif de ma vie. C'est comme si je devais prendre une décision importante, qui allait déterminer le cours de ma vie entière. Et pour une fille qui a de la difficulté à renoncer, à passer à autre chose, c'est quelque chose d'apeurant, de difficile même. J'ai l'impression que c'est MAINTENANT où je dois décider pour les prochaines années. Vais-je vivre en couple ? Vais-je prendre mes cliques et mes clacs et m'en aller ? Vais-je aller voir ailleurs ? Mon histoire d'amour, si belle et pleine d'amour soit-elle, est à remettre en question.

    Si cette histoire d'amour est une des plus belles choses de mon existence, c'est aussi quelque chose d'extrêmement constructif, qui m'a énormément appris (et qui continue, chaque jour, à m'apporter). Il n'y a aucun mot pour décrire la beauté de la chose. Mais là-dedans, je sais parfaitement que je n'évolue pas complètement. J'ai tendance à m'isoler dans cette bulle d'amour dans laquelle je suis si bien. Depuis plus d'un an maintenant (eh oui, déjà !), j'existe à travers et pour quelqu'un d'autre. Moi qui est toujours été seule ; maintenant nous sommes deux sur mon bateau. Et, plus souvent qu'autrement, il est de trop. Ces temps-ci, je suis partagée entre deux sentiments distincts : lorsque je suis accompagnée, je veux être seule et dès lors, rien ne va plus, je voudrais être avec lui. Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi, une fille amoureuse comme je le suis, n'est-il pas capable de "seulement" vivre sereinement en couple ?

    Éric me dit souvent qu'il y a deux Marilyne : l'amoureuse et la méchante. Et il a raison. La Marilyne amoureuse est vraie et authentique : elle aime avec passion et veut avant tout plaire à son homme. Et la Marilyne méchante est autant vraie et authentique sauf qu'elle est existe pour protéger l'amoureuse que je suis : c'est la Marilyne qui a soif de liberté et d'autres horizons. Et dire que je croyais qu'elle était morte, depuis qu'Éric et moi, on est revenus ensemble ! Il semble qu'elle ne soit pas du tout disparue et elle refait surface plus souvent qu'autrement. Et le pire dans tout ça, c'est que je crois que c'est elle qui me définie le mieux, sauf que le faire vivre au grand jour comporte tellement de risques, de privations, de conséquences, que c'est la Marilyne amoureuse qui surgit toujours et encore.

    Je ne veux pas me faire de peine. Je ne veux pas blesser mes parents. Je veux pas perdre mon amoureux ; je ne veux pas le faire souffrir non plus. Si je pouvais m'exprimer aussi librement à lui par la parole que par l'écrit, je suis certaine qu'il me comprendrait. On dirait que j'attend la bénédiction de quelqu'un. Je n'ai pas le "guts", la "drive" d'aller au bout de moi-même. Ma vie est si stable et je suis si bien enfouie dans mon petit quotidien douillet que je n'ai pas le courage, si on peut dire, de quitter tout ça. Mais Dieu que j'aimerais ça !

    La vie où la vie m'a mené, c'est ici : dans ma petite ville, au Québec. Pourtant, je ne veux pas partir bien loin mais juste assez pour fuir un peu. Si je l'ai déjà fait, j'aimerais le faire seule cette fois-ci, prendre ma destinée en main. Cette histoire d'amour, j'aimerais simplement qu'elle stagne et m'attendre quelques années peut-être. Je sais parfaitement que j'ai toute la liberté du monde mais Dieu qu'elle est difficile à assumer, cette liberté. Pour une petite surprotégée comme je l'ai été, tout est gros et difficile à vivre. Si je suis plus forte que jamais aujourd'hui, je vais quand même là où la vie me mène, sans prendre le contrôle de ma vie.

    Je ne connais pas ce que c'est se priver. J'ignore comment faire. Pour la première fois de ma vie, je pense à mes parents dans ma vie. Et je sais que si je choisis la liberté, tout sera encore plus difficile. Alors, en attendant, je vais là où la vie me mène, tout simplement.


    1 commentaire
  • Jeudi dernier (Le 10), c'était mon anniversaire. Pour l'occasion, on a été au restaurant Éric et moi. C'était très plaisant. Une belle ambiance règnait lors du soupée et puis, on avait une belle chimie, très sensuelle. Et puis là, il m'a donné mon présent, le présent qui représente mon anniversaire et nos 1 an de vie de couple. C'est là que je l'ai vu, le petit boitié rouge. Et c'est là que j'ai accepté sa bague, l'engagement d'être sa fiancée.

    Cet engagement, je l'avais vu venir. En fait, je l'espérais sans vraiment prendre conscience de tout ce qu'elle signifie. Ma bague, or et argent, est d'une beauté simple et amoureuse. Elle représente beaucoup pour moi. Sur le coup, j'étais la femme la plus heureuse du monde : "Ma main est prise ! Je suis enfin fiancée! ". Mais cette semaine, j'ai réalisé que le fait que ma main soit prise ne change en rien à ce que je peux penser ou aux sentiments ue j'ai pour mon amoureux. En fait, j'en suis même devenu à trouve cela banal pendant quelques instants. Et puis, je me suis dit que ce n'était pas rien. IL a 29 ans et ne s'est jamais fiancé. Éric est sérieux envers moi et je ne doute pas de ses sentiments (au contraire, de savoir qu'il m'adore autant me fait du bien plus souvent qu'autrement!). Mais moi, j'ai 20 ans, au début de ma vie. J'essaie d'être bien dans ma peau, de peine et de misère. Je vais à l'école, je suis fiancée, mon fiancé est fou de moi et je ne manque de rien. J'ai un bel avenir professionnel et si je le voudrais, un homme qui va m'aimer d'un amour pure et sincère pendant un très long moment. Et tout ça, j'ai réalisé que ça ne me comblait pas, que ça ne suffisait pas.

    En fait, j'ai la main prise mais ma tête est encore à moitié libre.

    À moitié libre, parce que mes pensées défilent et ne sont pas toujours fidèles et amoureuses. À moitié, parce que je n'oserai jamais commettre l'infidélité à Éric : j'ai trop de respect et d'attachement envers lui. Mais que mes pensées sont infidèles, elles ! Souvent, j'aimerais m'arracher la tête tellement mes pensées trompent mon homme. J'ai 20 ans et je suis tout ce que je n'aurais jamais voulu devenir. Je suis dépendante affective d'un homme et casée jusqu'au cou. J'ai 20 ans et je suis heureuse mais malheureuse de ma tête. Lorsque le coeur et la tête ne s'entendent pas alors rien ne va. J'ai la main prise et j'en suis ravie mais ma tête se sent prise. J'ai le goût de m'évader mais mon coeur est attaché. Voilà ma triste réalité cachée.

    Mes amies me diront que je suis ainsi depuis un an, depuis le début de ma relation avec Éric. Oui, j'ai toujours douté et eu peur de m'engager mais elles ne comprennent pas toute la signification de cet engagement. Ce n'est pas seulement l'affaire d'un soir ou d'un mois : on parle d'une histoire d'amour où la passion est forte et les sentiments infinis. Oui, tout ça est bien beau mais la fille de 20 ans, avec des rêves cachés, des ambitions inavouées et des projets pleins la tête, quand est-ce qu'elle va vivre, cette fille en moi ? Elle vit à travers les pensées et les "Si je pourrais...". Mais elle ne vit plus dans ma vie parce que ma main est prise. J'ai dit oui. Je suis fière d'être à ses côtés. Mais sans lui, je me sens si seule. Il est comme la moitié de moi. Que faire ?

    Je ne me marierais pas avant trois décennies, si ce n'est pas quatre ! Sans blague, le mariage ne fait pas parti de mes projets ni de mes ambitions mais reste que les fiançailles, ce n'est pas rien !

    J'ai la main prise mais je veux être libre dans ma tête. J'ai la main prise mais je ne trouve pas la bonheur absolu malgré ça.


    votre commentaire
  • Celui que j'aime vraiment, c'est mon amoureux. Si l'amour me tourmente entre celui que je veux et celui que j'ai, je sais que l'amour vrai, pure et honnête, c'est envers Éric que je le ressens. Je sais que parfois, le désir de ce que l'on a pas est fort et intense mais ça ne peut pas se comparer à l'amour que l'on reçoit de celui qui nous aime vraiment.

    Celui que j'aime vraiment, je me sens souvent prisonnière de ses bras et de son amour parce que je suis totalement dépendante de lui. Peu importe ce que je peux dire ou faire, au fond, la vérité est que ma vie tourne autour de lui. Il me semble que j'ai tellement tout fait pour que ça ne se produise pas. Comme plusieurs, je me suis fait piégée. Un beau piège diront certains mais un piège dans lequel ma liberté ne s'exprime plus. Je sais que j'aime mal Éric car il n'ajoute pas à mon bonheur; il dépend de mon bonheur. Je n'ai pas encore à m'aimer moi-même. Je ne suis pas la personne la plus important dans ma propre vie. Pourtant, la personne que je devrais le plus aimée, c'est moi mais ce n'est pas le cas. Et j'avoue que je commence sérieusement à me perdre à travers celui que j'aime.

    La nuit, je dépose souvent des baisers dans le dos de mon amoureux, d'où l'accompagnement d'une telle photo pour répensenter cet écrit. Pour moi, les baisers dans le dos, c'est un signe d'affection unique à Éric. Je crois que dans mes amours futurs, je ne reposerai jamais ce geste pour celui que j'aime. Ce geste, il appartient à Éric et il représente parfaitement tout l'amour que j'ai pour lui.

    Cette semaine, j'ai eu une dispute douloureuse avec celui que j'aime. Et Dieu que ça fait mal ! À chaque fois, c'est plus intense, plus douloureux que la fois précédente. Mon coeur est parfois fatigué de souffrir ainsi. St-Exupéry a dit : "Aimer, ce n'est pas regarder l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction". C'est cette phrase qui me fait dire que celui que j'aime et moi, on s'aime mal, très mal. Nos deux mondes sont complètement opposés l'un de l'autre.

    Je ne sais pas si je l'aimerai toute ma vie. En fait, je sais que je ne l'aimerai pas toute ma vie. À force de mal aimer, on se fait souffrir mutuellement et avec le temps, ça devient de plus en plus lourd à porter. Mais peu importe, j'aurai aimé au moins une fois dans ma vie. Que demander de plus ? Plusieurs n'ont jamais vécu le bonheur dans l'amour et à l'aube de mes 20 ans, je peux dire que j'ai connu l'amour passionné, avec les batements de coeur intenses et les nuits folles d'amours.

    Je ne peux rien promettre à celui que j'aime. Ma situation actuelle me pousse à être égoïste. Il m'a dit aujourd'hui qu'il ne vivrait plus de relation amoureuse avec une fille de 10 ans de moins que lui. Et je crois que c'est réciproque. Sans tomber dans la mire des hommes de mon âge, je ne revivrai plus jamais une relation avec un homme beaucoup plus âgé que moi. Après Éric, ce sera fini. Et ce n'est pas parce que j'aurai souffert ou quelque chose comme ça, ce sera parce que je voudrai conserver le caractère unique de cette relation. Lorsque je serai vieille et seule, je repenserai à Éric et je sourirai, en me disant qu'il a été une personne très déterminante pour moi.

    Mais pour l'instant, celui que j'aime est encore à mes côtés et j'ai l'intention de vivre cette relation jusqu'à son dernier souffle. Quand tout ça sera fini, je n'aurai aucun regret, aucun remord de n'avoir pas tenter le coup car lorsque ce sera terminé, celui que j'aime et moi, on aura épuisé toutes nos chances, toutes les possibilités aussi.

    Et lorsque ce sera fini, celui que j'aime deviendra un souvenir et je continuerai de la chéri pour toute la vie, comme tous les hommes qui ont été importants dans ma vie.


    1 commentaire