• Ce soir, si j'écris ce texte S.E.X.E., c'est parce que je pense à ça. Je suis seule, assise devant mon ordinateur, en train de tapper des mots, des mots qui réflètent ma pensée, l'intérieur de qui je suis vraiment. Et l'unique sujet qui mijotte dans mon esprit, c'est le sexe. Le sexe, parce que je suis en manque : l'absence de caresses charnelles me brûlent, me rongent et j'ai envie de lui, de celui que j'aime.

    Je ne sais pas pour quelles raisons je songe souvent à la sexualité ces derniers temps. J'aime faire l'acte mais il est rare que j'en fasse une confession comme maintenant. Oui, j'y pense souvent mais c'est parce que je me fais un devoir de faire l'amour à mon copain. Un devoir ? Ce n'est peut-être pas écrit noir sur blanc mais c'est un contrat que je me suis faites à moi-même. Peu importe comment je me sens, où je me trouve ou dans quelles circonstances, il n'y a aucune raison valable pour ne pas s'aimer. J'estime que le sexe est trop bon et la vie bien trop courte pour s'abstenir d'un tel plaisir. Quelques fois, je me donne sans en avoir le goût mais il rare que je regrette car après l'amour, tout est toujours beau, merveilleux, tendre. Certains diront que je me ne respecte pas mais je raisonne ainsi. Je ne le fais pas que pour lui. J'agis de cette manière parce qu'il est a toujours été de même. Je vis bien avec cette façon de faire.

    Le sexe, c'est l'acte le plus personnel du monde. Lorsqu'on le fait, notre corps tout entier explose, parle sans le vouloir, décrit des gestes qui ont leurs propres significations. Et que dire des sentiments ? Ils éclatent à travers la jouissance des yeux et du corps mais à travers la passion et le silence aussi.

    Avant, je commettais le sexe sans amour. Comme motif, l'attirance me suffisait. Je le faisais pour savourer le moment présent, pour démontrer à mon partenaire qui j'étais. Je lui donnais une partie de moi alors que lui, il ne faisait que profiter de ma naïveté sans vraiment se soucier de mon coeur et de ce qu'il contenait. On dit que les filles et les garçons conçoivent l'amour et son acte différemment : et bien, avec l'expérience et les erreurs, j'affirme que c'est vrai. Je n'avais que 17 ans et je me suis donnée plusieurs fois, sans amour, juste pour me faire aimer. Mais maintenant je sais que pour se faire apprécier, il ne suffit pas de se donner nue : il faut rayonner, s'ouvrir au monde et avoir confiance en soi.

    Avec Éric, j'ai appris à faire l'acte avec amour et toute la gamme de sentiments qu'il l'accompagne. Et dieu que j'apprécie ! Le sexe avec et sans amour, c'est le jour et la nuit. On ne peut même pas les comparer. Avec l'amour, c'est tellement vrai, tellement fort. Et sans amour, tout n'est qu'illusion. Lorsqu'on connaît la tendresse de notre partenaire, on peut davantage se laisser aller. J'avoue aujourd'hui que j'étais une piètre amante avant de faire l'amour avec sentiments. L'amour a totalement changé ma façon de faire l'acte et aussi de vivre ma vie.

    Je sais que je ne ferai pas l'amour toute ma vie avec le même homme. Même dans les plus beaux rêves, je n'ai pas cette volonté d'une relation longue durée. Après presqu'un an, je peux faire un bilan positif de mon union et je suis prête à la poursuivre sous le signe de l'amour. Chaque jour, je suis plus amoureuse. Chaque baiser de plus m'amène des sentiments encore plus forts. Mais je lutte contre cet amour depuis un an, en me disant que de l'autre côté de la rivière, j'ai autre chose à vivre, à expérimenter. Si ma relation fait mes joies et mon bonheur, je sais que viendra le moment où je devrai me faire une raison. Mon seul est but est de n'avoir aucun regret.

    Ce soir, j'ai envie de sexe, du corps de mon amant. Ce soir, j'ai besoin de caresses et de sentir ses lèvres partout sur mon corps nu. Ce soir, il me faut de la tendresse et me voir si belle dans ses yeux. Ce soir, j'ai péché de S.E.X.E., tout simplement !


    votre commentaire
  • L'acte, c'est faire l'amour. L'acte, c'est donne ton corps à un homme, une femme. L'acte, c'est le plus cruel des plaisirs, le plus charnèle de l'amour. L'acte, c'est grâce à lui que j'aime et j'apprécie mon corps, aussi imparfait puisse-t-il être.

    J'ai fait l'amour à 16 ans. J'étais jeune et mon corps était à peu près le même que maintenant. Je portais les marques de ma chute de poids et j'essayais de me cacher. Au premier que je me suis montrée, je n'ai pas été déçu. Dans son regard, je me sentais admirée. Dans ses caresses, je me sentais enveloppée. Lorsqu'il me faisait l'acte, j'étais bien. La vie nous a séparé et après quelques mois de fréquentation, on a rompu, la distance s'était imposé sur notre chemin. Et puis la confiance que j'avais acquise a diminué parce que je ne l'avais plus LUI comme repère, pour me regarder de cette manière si admiratrice et pour me dire que j'étais belle. J'en ai connu d'autres, plusieurs, qui m'ont déçu ou marqué. Mais dans tout ça, je n'ai rien à regretter parce que j'ai enfin trouvé celui qui me fait aimé mon corps : mon homme, mon amour, mon copain.

    Je donne mon corps assez facilement mais je ne suis pas à l'aise automatiquement. Mais avec lui, je le suis maintenant. Il aura fallu un certain temps pour m'apprivoiser, me mettre en confiance. Il m'a donné le temps d'aller à mon rythme et il m'a surtout séduite par ses gestes et ses caresses. J'ignore pourquoi je l'ai choisi pour me donner toute entière, sans artifice. Plusieurs ont vu mon corps mais aucun a vu ma jouissance, mon corps dans tout son acte. Mais lui, il y est parvenu et avec tout ça, il m'a donné l'amour de mon corps.

    Si l'acte est, depuis près de 4 ans, quelque chose d'essentiel pour moi, avec lui, c'est devenu un délice, un refuge parfois, la façon de retrouver le bonheur, de me rapprocher de lui. Si j'ai un doute, je n'ai qu'à lui faire l'acte pour retrouver toutes les réponses avec tous les sentiments qui vont avec. L'acte est la plus merveilleuse chose en amour et lui, il me l'a montré. Je l'aime ! J'aime faire l'acte avec lui... Quoi de plus ?


    votre commentaire
  • Deux êtres se sont aimés. Deux âmes se sont désirés. Pendant plus de cinq ans, ils ont tenté de bâtir le plus dure des empire : celui de l'amour, de l'amour dans toute sa splendeur. Elle, trop travaillante, rêvant d'enfants, de se réaliser en tant que personne. Lui, dépendant des autres, voulant un amour libre, avec des plaisirs d'enfant, jeunes et sans ambition aucun. De cette union, une enfant est née : une enfant en santé, qui respire la joie de vivre. Et le temps a fait son oeuvre et le temps les a éloigné. L'habitude a pris le dessus et la vie les a séparé. Et quand la vie sépare deux êtres qui, à la base, sont censsé s'aimer, alors là, à moins de vraiment refuser de se rendre à l'évidence, on a pas le choix de l'accepter. Et avec la vie et sa séparation, ils se sont quitté, avec un lien qui les unira à jamais : l'enfant de leur amour, de cet amour qui était encore là lorsqu'ils ont conçu cette petite fille, toute mignonne soit-elle.

    Ce soir, je ne fais pas allusion à moi dans ce temps. Je parle de ma soeur, de cette soeur extraordinaire que j'ai la change d'avoir, d'aimer, d'admirer. Je pense à elle et à chaque mot que j'écris, que je choisis, je songe à toute la gamme d'émotion qui l'attend, je songe sa déception intense, à son échec amoureux, à son illusion de vie perdue, à ses rêves déchirées. Mais je songe en premier lieu à sa fille, ma nièce, mon trésor, mon amour. Je songe à cette petite fille qui va devoir endurer les conséquences d'un amour déchu, elle qui n'a rien demandé, pas même de venir au monde. Et je sais que malgré toute la bonne volonté du père et de la mère, il y aura des frictions, des chambardements. Et dans tout ça, je pense à ma soeur et à tout l'amour qu'elle a pour son enfant. Et je me dis qu'elle a une grand chance d'avoir une mère aussi aimante qu'elle et je crois que ma soeur chérie est la plus courageuse femme que je connaisse ce soir.

    Quand la vie décide de nous séparer, on a pas le choix de l'acception. On a beau vouloir essayer, elle prend le dessus plus vite qu'on ne peut le constater, l'analyser. On ne prend pas au sérieux les petits signes que nous envoie le quotidien, on ne capte pas les messages de la vie et un beau matin, on se lève et on s'aperçoit que ce n'est plus comme avant avec la personne qui dort avec nous chaque nuit. Et puis, on commence à penser à tout ça et là (enfin!), on décode les messages du quotidien mais il est trop tard : les sentiments ne sont plus là, la volonté est partie, on est épuisé de cette relation, on ne voit plus la lumière au bout du tunnel. Et quand la vie décide de nous séparer et qu'on en prend conscience, on pleure, on a mal mais le pire dans tout ça, ce sont les enfants. Et quand on a pas d'enfant, c'est aussi pire parce qu'on a plus rien pour s'accrocher, pour continuer.

    On n'est pas à l'écoute de l'autre. On ne fait pas attention à notre partenaire. Aujourd'hui, on ne se pose plus de questions, on laisse les choses aller et on prend pas le temps d'analyser. Je regarde mes parents qui sont un symbole d'amour avec 34 ans de vie commune. Et là, je me demande c'est quoi la recette de leur bonheur. Et je me dis que la vie a sûrement voulue les séparer un jour mais ils sont su détecter les signaux que la vie de tous les jours leur envoyait. Et ils ont été capables de se questionner et de se parler. Et si on prenait de le temps de tendre l'oreille à notre vie de tous les jours avec l'être aimé alors la vie ne serait pas capable de nous séparer.

    Ce soir, je suis désolée. Désolée pour ma soeur, pour cette petite fille, pour mon ancien beau-frère qui est en peine d'amour. J'ai de la compassion pour cette chouette fille qui mérite le plus tendre des amour, la plus belles des vie. Mais je me dis que la vie nous fait pas que nous séparer: quand la vie décide de nous rendre heureuse, elle le fait diablement bien. Bien que nous soyons tous maître de nos faits et gestes et responsable de ce qui nous arrive, j'aime penser que ma soeur ne le méritait pas. Et j'aime penser que ce gars-là ne méritait pas ma soeur. Peut-être parce que je n'ai jamais essayé de la connaître vraiment. Mais j'aime aussi penser qu'il l'a vraiment aimé et qu'il l'a rendu heureuse une partie de sa vie.

    Et pour tout ça, je le remercie en silence. Et finalement, j'aime penser qu'un autre viendra la combler dans un certain avenir et que cet autre, se sera le plus chanceux des hommes et que cette fois, il le saura !

    À toutes les âmes déchirées par l'amour mais surtout, à ma soeur, qui est l'âme déchirée la plus merveilleuse qui soit !


    1 commentaire
  • Est-ce la fin de la plus belle histoire d'amour de ma vie ? Est-ce que je fais bien de mettre un terme à cet amour qui me ronge et me donne vie à la fois ? Il m'a dit que notre différence d'âge et que tous les problèmes que ça comportait le dévorait d'énergies et de questionnements. Parfois, une simple discussion peut se transformer en évidence même où la réalité n'est pas très belle à constater.

    Si je suis certaine de l'amour que j'éprouve, je ne suis pas certaine de notre relation en entier. Si mes rêves sont plus importants que lui et qu'il n'en fait pas parti, j'ignore pourquoi je resterais à ses côtés. Dans cette histoire d'amour hors du commun, j'ai une lâcheté et un manque de courage évident. Je suis une personne faible en amour, qui ferme les yeux à sa propre réalité. Si ce soir je supporte d'être éloigné de lui, ce ne sera pas la même chose demain. J'essaie de me dire que s'il est l'homme de ma vie, il me reviendra. Juste de penser que je ne l'appelerai plus chaque jour, que je ne me réveillerai plus à ses côtés me met les larmes aux yeux. Je suis déjà en manque de cette personne qui côtoie ma vie depuis 10 mois déjà.

    On parlait de fiançailles, d'aller vivre ensemble mais était-ce réellement sérieux ? On disait que nous deux, c'était pour toujours, bien plus fort que l'amour mais fragile de temps en temps. Il n'y a pas un couple parfait dans ce monde. Avec Éric, c'est spécial mais jusqu'à un certain point.

    Il y a un amour infini entre lui et moi. Il existe également une attirance physique merveilleux. Si c'était seulement ça un couple, ce serait très simple entre lui et moi. Au début, ça suffisait et c'était bien gentil mais à un moment donné, on veut plus et on commence à se questionner sur le sérieux de la relation. Dès lors, on constate que c'est un bon match ou un mauvais match. Si on pourrait tout savoir au début, on ne tomberait dans le piège malicieux de l'amour et on se ferait pas mal. Tout serait mieux ainsi et on éviterait quantité de larmes et de douleur. Malheureusement, on doit passer par des étapes bien établies.

    Ce soir, j'ai de la peine. J'ai pleuré tout à l'heure. Là, je retiens mes larmes mais je sais que dans quelques instants, je recommencerai à pleurer. Ce sont des larmes de déception, de déchirement amoureux. Je suis déjà en manque de lui. Je me demande comment je vais faire pour respirer sans son odeur et ses lèvres sur les miennes. À qui vais-je penser maintenant ? Les larmes de la fin sont insupportables et ne devraient pas exister. Je n'ai pas envie d'aller pleurer pour un autre. Je ne veux pas voir le corps d'un autre non plus. Je veux simplement pleurer dans l'espoir ou la douleur, tout dépendant mon état d'esprit.


    2 commentaires
  • Je me pose souvent des questions sur mon couple. En fait, ma relation amoureuse est un amalgame d'interrogations qui demeure généralement sans réponse. Avec Éric, je passe de l'amour le plus pure et sincère à une haine adjecte et vicieuse et ce, en quelques instants. Entre nous, le juste milieu n'a pas sa place : notre amour est passionné ou détaché. Pour la fille sensible que je suis, cette incohérence sentimentale fait souvent mal et les hauts et les bas qui caractérisent tout ça ne sont pas évidents à vivre, à assumer et surtout, à comprendre. Mais c'est moi qui fait tout ça. Éric lui, il me semble qu'il est toujours sur la même longueur d'onde, sans débalancement aucun. Moi, je suis noire ou blanc : il m'est difficile de contrôler mes feelings. Habituellement, ils ont le contrôle sur moi. C'est dommage parce que j'ai dû renoncer à plusieurs beaux moments avec mon amoureux à cause de ça.

    J'ai 19 ans et j'aime passionnément. Je l'aime plus que je ne peux m'aimer moi-même. C'est effrayant; ça fait extrêmement peur à la jeune adulte que je suis. Suis-je prête à renoncer pour lui ? Suis-je prête à me donner entièrement à la même personne pendant une très longue période temps ? Suis-je à fonder espoirs et rêves sur une seul et même homme ? De l'amour, il y en a mais la volonté, elle, reste sceptique. De mon côté, je sais qu'il y aura rupture à un moment ou à un autre : trop de choses à vivre, trop de choses pas vécus, la peur de me tromper. Mais je me dis que si c'est l'homme de ma vie, il me reviendra tôt ou tard. Mais pour le moment, j'ai pas envie de me passer de lui. Tout ça, se sera pour plus tard ! Après tout, ça ne fait qu'un an ! J'ai encore le désir d'aimer, mes limites du renoncement ne sont pas atteints et je sens qu'il me reste une multitude de choses à apprendre avec lui, si merveilleuse puisse-t-il être !

    Quand je pense à lui, j'ai l'image de nous deux, nus, dans son lit. L'image de cet écrit, cette image floue où deux personnes se cajolent au lit, ça représente parfaitement ce qu'Éric et moi on est en tant que couple. Jamais je ne me suis sentie aussi bien avec quelqu'un. Je savais qu'un jour ça allait arriver... Je ne croyais pas oublier ce cher Patrick et pourtant, avec beaucoup de temps et une immensité d'amour, j'y suis parvenue. Je vis une relation monogame, passionnée, basée sur la confiance et le respect, avec quelqu'un qui a été dessiné pour moi... mais j'ai cette petite voix au fond de ma poitrine qui me ramène sur terre. Je ne lui en veux pas d'exister, cette petite voix car j'aime que les choses soient ainsi : belles mais pas trop. Une dose de réalité dans chaque beauté, c'est ça la vie. Et c'est bien ainsi parce qu'à mon avis, le bonheur, c'est trop parfait et... ennuyant ! C'est dans la souffrance et le mal qu'on grandit et qu'on apprend le plus. Et moi, je désire être forte, conquise de ses expériences, souriante de son vécu et profiteuse de son passager bonheur.

    Amour et haine : deux contradictions belles et déchirantes. Suis-je normal de passer du chaud au froid dans mon amour ? La chose que je ne désire pas vivre : un amour éternel, synonyme de platitude à mon avis. En étant ainsi, je me dis que j'aime comme il faut et que je déteste aussi comme il faut et comme ça, je ne peux pas trop rapidement me lasser.

    L'amour et la haine, les plus belles contradictions du monde !


    votre commentaire